Les résultats de la saison

Rallye de Normandie 10/11/02
Rallye du Coeur de France 01/09/02
Rallye de Normandie 04/11/01
Course de côte de Moulineaux 03/06/01
Séance d'essai de Folembray 01/05/01



Le 10 novembre 2002: Rallye de Normandie



Résultat final: 90° sur 130 partants au classement général et 12° de classe sur 20 au départ

Lire le résumé du copilote


photo1 photo2 photo3 photo4 photo5 photo6 photo7 photo8 photo9




Le 31 août et 1er septembre 2002: Rallye du Coeur de France



Abandon sur problème mécanique à l'issue de la neuvième spéciale: tuyau de refroidissement d'huile arraché sur la mythique bosse de Savigny.

Un rallye test:
Ce cinquième rallye Coeur de France marquait pour nous le retour aux affaires après une longue trève hivernale. En effet, au cours des 20 derniers mois, nous n'avions réalisé que 30 malheureux kilomètres de chrono lors du Rallye de Normandie 2001 qui date déjà du mois de novembre dernier. Notre dernier rallye national datait, quant à lui, du Coeur de France 2000 à l'époque où nous débutions avec la 106 Rallye de l'ICAE (Association bien connue de l'ESTACA).
D'un point de vue technique, la voiture était bien préparée: nos nouvelles plaquettes Mintex 1177 associées à des disques et des étriers neufs nous promettaient un freinage très incisif. Côté GMP, la grosse nouveauté résidait dans la boîte de vitesses qui est désormais pourvue d'un différentiel 13*64 et qui offre des rapports plus courts et donc des accélérations plus franches. La vitesse max théorique est alors d'environ 165 Km/h. Au chapitre des nouveautés, il fallait aussi signaler la présence de nouveaux harnais Willans 3 pouces et d'une rampe de phares 4 optiques.

Les reconnaisances se sont déroulées sur trois jours et nous avons très vite retrouvé nos marques en ce qui concerne les notes.

ES1: Annulée

ES2: Chinon-Cravant-Panzoult (18,510 Km).
Suite à l'annulation de la première spéciale quelques jours avant le départ du rallye, nous avons été obligés de démarrer cette épreuve avec la plus longue spéciale de la première étape. Nous avons choisi d'adopter un rythme tranquille afin de nous familiariser avec les nouveautés de la voiture et notamment la boîte courte. Après les 18 Km de l'ES, nous pointons en 46° position au scratch assez loin derrière nos principaux adversaires en N1 qui ont déjà bien roulé cette saison. Le bilan est malgré tout assez positif puisque nous avons retrouvé tous nos automatismes.

ES3: Crouzilles (5,800 Km).
Au cours de cette spéciale nous avons décidé de poursuivre notre attaque "raisonnée" afin de préserver l'auto car l'épreuve est encore longue et les abandons parmi nos concurrents augmentent à vue d'oeil. Nous pointons à la 42° place.

ES4: Theneuil - Parcay sur Vienne (13,400 Km).
Nous continuons notre progression en signant le 38° temps à 3 secondes du second de la classe. Les chronos deviennent encourageants et nous prennons un réel plaisir. Les freinages se font très tardifs et les pneus sont au top.

ES5: Chinon-Cravant-Panzoult (18,510 Km).
Le jour commence déjà à décliner et nous avons monté la rampe de phare lors de l'assistance au cours de laquelle nos mécanos (Monsieur JC, Jean-Batissssmmme, Ben et Raf) ont réussi à solutionner un problème de jeu dans la tringlerie de boîte. Le second passage dans cette spéciale nous permit de savourer les longs passages à fond à plus de 160 Km/h sur une toute petite route large comme une file et demi! Que du bonheur... A l'issue de la spéciale nous pointons à la 35° place au général.

ES6: Crouzilles (5,800 Km).
Cette fois, la nuit est belle et bien tombée. Tous les repères visuels changent et malgré la rampe, nous faisons une faute dans la première équerre droite: un beau tout-droit qui nous fait prendre une petite dizaine de secondes. La sanction est immédiate et nous faisons le 39° temps.

ES7: Theneuil - Parcay sur Vienne (13,400 Km).
La fatigue commence à se faire sentir et nous gardons tout de même un bon rythme. Désormais notre but est de rentrer sur Tours pour faire le spéctacle lors de la super spéciale. Nous signons ici le 33° temps.

ES8: Super-spéciale de Tours (2,150 Km).
Cette toute petite ES est très diffèrente des sept premières car elle se situe à proximité du Parc des expos de Tours et les routes y sont très larges. Deux chicanes artificielles ont été ajoutées sur le parcours. Nous choisissons ici de rouler à fond pour se faire plaisir avant d'aller rejoindre notre lit. Verdict: 25° temps et meilleur temps de la classe N1.
A l'issue de la première étape, nous pointons à la 33° place du général et à la troisième place en N1.

ES9: Savigny (19,670 Km).
Cette spéciale est la plus longue du rallye et sans doute la plus connue grâce à ces quelques passages mémorables comme la bosse de Savigny. Toujours conscients que la fin est encore loin, nous décidons de rouler comme la veille car nous pensions que cette stratégie allait payer. Malheureusement, suite à une grosse erreur d'appréciation et alors que nous connaissions déjà le passage, nous avons effectué un saut destructeur sur la bosse de Savigny. Une duirte de refroidissement d'huile située juste en avant du protège-carter fût immédiatement sectionnée. Quelques deux kilomètres plus tard, alors que la température d'eau montait dangereusement, nous avons préféré terminer la spéciale au ralenti. Une fois la ligne coupée, nous avons poussé la voiture jusqu'au point stop. Malheureusement, l'assistance était interdite et nous devions encore effectuer une ES avant de rejoindre la prochaine zone d'assistance autorisée. Nous avons donc été contraints à l'abandon.

Merci à tous ceux qui nous ont aidé au cours de ce super week-end qui restera, malgré notre abandon, dans nos mémoires.

La bosse de Savigny



Le 04 novembre 2001: Rallye de Normandie



Et, oui, ça fait longtemps que nous vous le promettons, mais le voilà le compte-rendu tant attendu ! Nous sommes étudiants et la fin d'année signifie pour nous examens, oraux de toutes sortes, rapports à rendre... Mais vous relater ce merveilleux week-end devenait trop urgent, alors c'est moi, Arnaud le copilote qui prend la plume ou plutôt le clavier !

Début novembre, cela faisait plus de 7 mois que nous possédions notre auto. Hormis une séance sur circuit et une course de côte, pas grand chose à se mettre sous la dent. La faute à qui ? Budget, temps,... Quoi qu'il en soit, je n'avais plus exercé mes talents dans le baquet de droite depuis un an. Il s'agissait de ce même Rallye de Normandie. A l'époque nous avions abandonné sur sortie de route dès l'ES 1. La 106 Rallye avait souffert et c'était pour nous la fin de saison obligatoire.

Ce rallye , notre 1er de la saison 2001 et le 1er avec la 205, était donc chargé de signification. Il fallait vaincre le passé et surtout se faire plaisir. Il nous fallait donc le préparer, ce rallye. La semaine précédente, JC a fait le tour des loueurs de camion. Nous avons en effet une remorque mais pas le camion… alors on lâche 1600fr pour l'aller-retour en Normandie (+ gasoil et péage bien sûr !). Il s'annonce cher ce week-end. Il faut aussi un logement au fait. Et là, coup de chance, au 1er appel c'est bon : un gîte impeccable à 3km du parc fermé.

Les reconnaissances, synonymes de début de rallye, nous replongent dans l'ambiance. c'est agréable de revoir les têtes connues, de tenir à nouveau un road-book et de prendre des notes. On retrouve aussi l'ES fatale à la 106. Ca c'est moins marrant mais instructeur. D'ailleurs, le changement de revêtement 50m avant ce fameux droite merdique en descente, nous a sauté aux yeux cette année alors qu'il s'était caché l'année dernière. Enfin, c'est pas grave, on apprend ! Après les 4 passages autorisés, nous voilà rassurés (un peu) : l'entente pilote-copilote est bonne, le parcours sec mais piégeux. Du bonheur...

Il reste malgré tout quelques ennuis à résoudre comme le déséquilibre de la 205 au freinage. La solution sera apportée définitivement à 2h des vérifications par un resurfaçage et un rodage des plaquettes. Ensuite fignolage de la déco avec les stickers des nouveaux partenaires et dernier check-up. Et pour finir, arrosage de la voiture au cidre car " voiture pas arrosée, voiture cassée... "

Les 1ères vérifications sont un grand moment pour un nouveau possesseur d'une auto. Et bien là j'ai cru qu'on allait rentrer directement à la maison sans passer par la case rallye. L'ancien proprio avait changé l'arceau (ici, un OMP soudé) sans faire toutes les démarches administratives. Ce qui fait, que nous n'avions pas la petite étiquette FFSA. Heureusement, le commissaire nous a prêté une oreille attentive et a finalement accepté que l'auto rentre au parc fermé. Pour nous, direction la douche puis le resto !

Dimanche, 7h. Réveil matinal, mais notre sport se mérite. Enfin, nous prenons notre temps car le 1er concurrent sort du parc à 8h30 et nous on a le n°123... mais il est hors de question de renouveler l'erreur de l'année passée. On ne va pas voir les 1eres auto dans l'ES 1. On reste dans notre course ! Il est environ 10h30, quand on sort du parc mais il n'est pas encore l'heure de s'amuser. Arrivé au départ de l'ES1, environ 25 voitures attendent sans bouger. Il y a eu une grosse sortie dans la 2 et l'organisation temporise. Les freins et les pneus se refroidissent, nous aussi ! Alors, on discute entre équipages. Patience...

Ca y est on y est, la main du commissaire se lève et s'est parti. L'appréhension se mêle au plaisir. La longue ligne droite de départ défile puis gros freinage sur un double droit gravillonneux. Tiens d'ailleurs le frein à main, ça sert bien ! Puis un long enchaînement de droites et de gauches sur une équerre à droite puis encore une à gauche. Ca y est, on plonge dans la descente. Les notes déroulent et impriment le rythme : GF puis freins sur G2 fini 3 attention, 100 D4 glisse pas corde sur G2 sur D2... Et puis, la pente s'inverse, ce qui signifie que nous sommes allés plus loin qu'en 2000 ! Le fameux virage a été passé doucement mais il est passé. Le chrono a l'arrivée (3'44'') n'est pas extraordinaire mais il est là. Nous l'améliorerons sensiblement au cours des passages (3'41'') mais sans arriver à oublier cette descente glissante...

D'ailleurs, l'autre spéciale (Fort Moville) est plus révélatrice de notre niveau. Nous ne ferons que 2 passages chronométrés dans celle-ci car le 1er a été neutralisé. Ceci nous permet par conséquent de vérifier nos notes sur route fermée avec l'auto de course. Rassurant ! Si le 2e passage (le 1er chronométré donc) nous voit commettre quelques erreurs, il nous permet aussi de comprendre le fonctionnement de l'auto : vive en verticale et au freinage mais moteur en pleine forme. Le capot et le pare choc ont souffert dans ce passage (gros freinage un poil trop long!). Fred n'est pas très marrant dans ces cas là, car il se déconcentre et si je ne le tempère pas, on retourne visiter les champs ! Mais tout rentre dans l'ordre et la fin de spéciale arrive. Il y a là un long droite qui semble anodin mais en y entrant à plus de 120km/h, il s'avère extrêmement bosselé. C'est une de ces bosses qui a fait décoller l'arrière. Cela s'est suivi d'un magnifique coup de raquette et puis… rien du tout, s'est passé ! Impressionnant. Et pour finir le virage sous le pont avec le soleil dans les yeux : Fred ne voyait que le trottoir de gauche, il a donc décidé que celui de droite était identique et a pris sa trajectoire en fonction de ce raisonnement. Il a eu raison.

Le dernier passage dans cette ES, a été beaucoup plus calme et propre. Du coup, nous sommes seulement à 4 s du meilleur de la classe sur ce chrono. Encourageant pour notre petite auto que nous découvrons. Et l'équipage n'a pas perdu la main... A nous la saison 2002 !

Merci à l'incontournable JC mais aussi à Vincent et Thomas pour l'assistance, la bouffe et les photos !


Résultat final: 87° sur 130 partants au classement général et 9° de classe sur 18 au départ.

Classement général Equerre droite Après la spéciale



Le 03 juin 2001: Course de côte de Moulineaux.



Cette première épreuve de la saison ne restera pas vraiment un grand souvenir. Tout d'abord, la course de côte régionale ne correspond pas du tout à mes goûts. L'attente est infernale, sept kilomètres en une journée...on a déjà fait mieux! Ensuite, la longueur de la montée (1.4 Km) est trop courte pour avoir le temps de se faire plaisir; à peine le départ donné (avec les pneus complétement froids!!), l'arrivée est déjà franchie. En outre, notre voiture n'est pas au top de la catégorie car nous sommes toujours en boîte de vitesses de série et les écarts avec les meilleures voitures sont assez importants. Enfin, l'absence de mon copi "Nono" se faisait cruellement sentir et je suis nettement moins à l'aise lorsque je ne connais pas la route. Au moins, maintenant, Arnaud sait que je ne peux plus me passer de lui...
Cette course de côte aura été un bon test pour nous comparer aux autres équipages. Toutefois, nous ne pourrons nous frotter aux meilleurs de la classe tant que nous n'aurons pas fait évoluer la voiture.
Résultat final: 56°/64 (60 à l'arrivée).

Frédéric ANGELI
Un parc fermé très "campagne" JC au travail Un beau passage Dodo Gauche à fond




Le 01 mai 2001: Séance d'essai sur le circuit de Folembray.



Avant de débuter notre saison de rallye, nous avons choisi de prendre la voiture en main au cours d'une séance de pilotage sur circuit. Le circuit de Folembray, situé à une centaine de kilomètres de Paris, présente le double avantage d'être relativement rapide et de comporter de gros freinages. La cinquantaine de tours que j'ai effectué au volant de la 205 m'a permis de vérifier que ses réactions en dynamique étaient conformes à celles que je connaissais avec la 106 Rallye de l'association ICAE que je pilotais la saison passée. Cette prise en main nous a permis de mettre en lumière un problème de freinage qui survient après quelques tours rapides. Ne pouvant pas intégrer des gaines de refroidissement sur les disques avant (réglement groupe N oblige!), nous allons très prochainement changer de plaquettes pour supprimer ce soucis. Aucun autre gros problème n'a été détecté. En fin de matinée, la piste étaient encore très humide et nous avons choisi de monter les TA00 à l'avant (pression 1,8) comme à l'arrière (pression 1,6). Après le déjeuner, la piste s'asséchant, nous avons monté les N20 à l'avant et les N00 à l'arrière. La fin de la séance fut agréable et l'agilité de notre petite Lionne n'a pas été ridicule face aux superbes Porsches du Club Porsche de Champagne qui tournaient également ce jour là. Cette séance d'essai fut un réel plaisir et elle nous a grandement rassurer sur le potentiel de notre Mamie inscrite dans la classe N1.

Frédéric ANGELI
Le circuit de Folembray Porsches et Caterham Une équipe de choc Frédéric en tenue Il s'prend pour un pilote...! Un beau freinage



Retour vers la page d'accueil